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ÉCOLOGIE

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Introduites dans les années septante sur l’île d’Amami Oshima, au Japon, pour s’attaquer aux serpents venimeux et faire diminuer leur population, des mangoustes ont préféré se nourrir des lapins endémiques de l’île, espèce par ailleurs menacée. Face à la prolifération des petits carnivores qui ont atteint dix mille individus, le gouvernement japonais a été contraint de lancer un programme d’éradication sur le territoire de plus de 70 000 ha. Les autorités ont récemment annoncé être arrivées à leurs fins. Le lapin d’Amami peut dormir sur ses deux oreilles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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